cours
I. Le crime
A. La définition du crime
1. La diversité des définitions
a. En sciences humaines
b. En sciences sociales
2. La définition juridique
a. Le crime au sens large : synonyme d’infraction
b. Le crime au sens étroit : le crime est une catégorie d’infractions
c. La distinction crime-délit-contravention
B. Crime et notions voisines
1. Crime et péché
2. Crime et immoralité Un auteur Italien, Garofalo, a proposé une distinction entre criminalité naturelle et criminalité artificielle.
Pour lui il y aurait des crimes par nature, des comportements que toutes les sociétés (civilisés) à travers le monde réprouve et font l’objet d’une réprobation, ce sont des crimes immoraux.
Par exemple : le meurtre
La criminalité artificielle, soit conventionnelle, par détermination de la loi, mais qui pourtant ne sont pas foncièrement considérés comme immoraux.
Exemple : Une infraction au volant.
Au regard de cette distinction, on peut se demander si le droit pénal doit se limiter aux comportements que la morale réprouve. Ou bien est-ce que le droit pénal doit aller au-delà de ce que la morale réprouve. Le législateur crée une criminalité artificielle, de plus en plus nombreuse.
3. Crime et déviance
Une autre distinction peut se faire entre crime et déviance. Le concept de déviance est plus large que celle de crime, en effet si on peut affirmer que tous crime est une déviance, l’inverse n’est pas forcement vrai. Car par déviance, on peut entendre « tous comportement qui dévie d’une conduite normale moyenne. », le déviant est celui qui va vivre en marge de la société, d’ailleurs pendant très longtemps on a parlé de marginalité à la place de déviance.
Exemple : La prostitution, est un comportement déviant mais n’est pas en infraction avec la loi actuellement. La mendicité, est un comportement déviant, pour autant, ce n’est pas une infraction. Ou encore l’alcoolisme. Mais dans chacun de ces cas,