2012 la crise la Grèce En janvier, une action contre « contre l'austérité et la réforme du marché du travail » rencontre peu d'échos parmi les salariés du secteur privé, mais plusieurs partis anti-austérité semblent se renforcer : SYRIZA, KKE, DIMAR... Parallèlement le pays a besoin de 99 milliards d'euros (environ 30 milliards utilisable pour les négociations avec les créanciers privés, 30 à 40 milliards pour recapitaliser les banques et 29 milliards pour faire face au service de la dette) 12 février : Le parlement grec vote un nouveau plan d'austérité « en préalable au déblocage du deuxième plan de sauvetage du pays » cependant que entre 80000 et 160000 manifestants protestent dans la violence contre le vote et les mesures préconisées par le FMI et l'Union Européenne. Le lendemain (lundi, 13 février) on annonce la tenue d'élections législatives anticipées dès avril 2012 alors que le mandat du gouvernement pouvait durer jusqu'à octobre 2013. Pour trois ministres allemands Wolfgang Schäuble, Guido Westerwelle et Philipp Rösler « Les promesses de la Grèce ne nous suffisent plus. Ils doivent, lors d'un nouveau programme, d'abord mettre en oeuvre les parties de l'ancien programme et économiser ». Pour Philip Rösler « Le jour J (de sortie de la Grèce de la zone Euro) fait de moins en moins peur ». 21 février : nouveau plan de sauvetage de 130 milliards d'Euro 6 mai : Des élections législatives anticipées conduisent à un désaveu cinglant des 3 seuls partis à avoir soutenu les divers plans d'austérité PASOK, ND et LAOS. Les deux premiers passent d'un total de 77 % des suffrages exprimés à 32 % (13 + 19). Le dernier n'atteint pas les 3 % nécessaires pour conserver des députés. 16 mai : Aucun gouvernement politique ne parvient à être mis en place, les deux partis ayant accepté les conditionnalités liées aux plans de sauvetage (parfois qualifiés de pro-austérité) ne disposant pas de la majorité absolue. Un gouvernement intérimaire est confié au