Critique du Colonel Chabert
Ce qui nous amène au second point de mon ressenti de lecture. Je m'appuie sur le monologue du colonel Cahbert lors de la première rencontre entre Derville et lui même. Dans mon édition, ce passage dure 5 pages, et c'est long. On endure plus qu'on apprécie le texte. Je comprends l'envie de Balzac de tout retranscrire, tout dire, tout décrire, mais cela en gâche notre lecture, au bout d'un moment nous croulons sous cette masse d'informations et ça en devient lourd, étouffant, écrasant au point que cela dégoûte et que moi même, à la fin de ce passage j'ai dû arrêter ma lecture, pour la reprendre plus tard.
Malgré ce point noir, je sors contente et enrichie de ce moment passé avec Balzac, et au milieu de cette vie du 19ème siècle qu'il nous raconte avec tant de précision.