Critique littéraire
Pour les étudiants comme pour les adultes, les Fridolinades est une pièce essentielle à voir. Le père du théâtre québécois, Gratien Gélinas, nous présente un autre classique qui est une mise en scène par le Théâtre la Catapulte et présenté à la Nouvelle Scène. Malgré les dizaines de sketches et monologues que Gélinas a écrit, le directeur de la pièce, Perry Schneiderman, en a seulement choisi que neuf. Ces neuf sketches et monologues offrent aux spectateurs de la comédie exceptionnelle qui leurs permettent de vivre une expérience inoubliable qu’on pourrait seulement retrouver pendant les années de la deuxième Guerre Mondiale au cœur du Québec.
L’humour dans la pièce est surtout généré par le personnage principal, Fridolin, joué par Michel Séguin. Fridolin est un jeune adolescent innocent et naïf qui n’a pas peur d’exprimer sa propre opinion, comme on a pu réaliser quand il a téléphoné à Mackenzie King. L’atmosphère amusant de la pièce est créé par la variété de sketches et monologues humoristiques qui démontrent la vie quotidienne de la classe ouvrière québécoise. L’humour dans la pièce est aussi grandement dû aux thèmes et aux vieilles expressions québécoises qui semblent être oubliés de nos jours. Les Fridolinades est un voyage dans le temps qui intègre les spectateurs dans les racines culturelles de la classe ouvrière québécoise.
En premier lieu, globalement la pièce était très drôle dû aux multiples sketches et monologues amusants. Durant la pièce, la majorité des monologues humoristiques étaient effectués par Fridolin qui, à mon avis, furent les points saillants de la pièce. Ces monologues ont créé plusieurs moments mémorables tels que quand Fridolin à briser une vitrine dispendieuse avec son slingshot. Par contre, avec les nombreux sketches et monologues ayant le même arrière-plan, le schéma narratif de la pièce était difficile à suivre. Par exemple, quelques sketches se tenaient à l’église