Croyance
I- la croyance comme insuffisamment fondée et opposée au savoir
II- La croyance comme assentiment
A- Les diverses formes de croyance analysées ci-dessus ne peuvent être dites toutes irrationnelles (en tout cas pas au même degré !)
B- La croyance comme assentiment –en quel sens la croyance peut être dite irrationnelle
III- Comment sauver les croyances les plus irrationnelles de l’absurdité ?
A- Est-ce que la croyance inductive est contraire aux normes logiques les plus élémentaires ?
B- Quelles croyances peuvent alors être dites irrationnelles ?
Conclusion
Annexe I : l’explication de la religion chez Marx et Nietzsche
Annexe II : l’argument du pari de pascal
Bibliographie
III- COMMENT SAUVER LES CROYANCES LES PLUS IRRATIONNELLES DE L’ABSURDITÉ ?
A- Est-ce que la croyance inductive est contraire aux normes logiques les plus élémentaires ?
Les croyances semblent donc être irrationnelles. Mais ne nous y trompons pas.
Reprenons la croyance inductive tant critiquée par Hume. Est-elle irrationnelle, au sens, cette fois, où elle serait contraire aux règles élémentaires de la logique, c’est-à-dire encore, absurde ? Est-il irrationnel d’adhérer à quelque chose de probable, et de fortement probable ? Ne serait-il pas plutôt irrationnel de refuser ce principe ?
Même Hume, finalement, ne peut pas s’opposer à l’affirmation selon laquelle nos inductions passées nous fournissent des raisons de croire en quelque chose de probable. Nous avons quand même des raisons, et des bonnes raisons, de croire en quelque chose de probable ! Plus quelque chose arrive régulièrement, et s’est passé de multiples fois, dans des circonstances diverses, etc., plus nous avons de " raisons " (…) de croire en elles. Plus elles sont donc rationnelles. Pourquoi la rationalité serait-elle tout entière dans le mode déductivement valide de raisonnement ?
De plus, en ce qui concerne les croyances que nous sommes "