Culture Intensive
L’agriculture intensive se caractérise par la mise en place de monocultures à base de semences dites « à haut rendement », une utilisation importante des intrants chimiques (pesticides, engrais, amendements –éléments améliorant les propriétés physiques et chimiques du sol comme le sable, la chaux, la tourbe…- et les activateurs/ retardateurs de croissance) et une mécanisation poussée. En effet, le principe de monoculture sur des grandes superficies a rendu nécessaire l’emploi de pesticides afin de protéger les cultures contre les insectes et champignons, mais aussi pour lutter contre la végétation compétitrice dont la vitesse de croissance est souvent supérieure à celle des plantes cultivées.
La France a ainsi beaucoup investi dans l’agriculture, créant ainsi une agriculture performante car technologiquement avancée.
Ainsi, la France est le premier utilisateur européen de produits phytosanitaires et le troisième à l’échelon mondial, derrière les
Etats-Unis et le Brésil.
Elle a permis d’augmenter de manière très importante la productivité agricole et les rendements (2 à 10 tonnes par hectare), mais présente des dangers sur la santé et l’environnement en étant responsable d’une forte pollution à travers l’utilisation de produits chimiques et phytosanitaires.
Les conséquences sur la santé
Dans le domaine de l’agriculture, les pesticides sont appelés produits phytopharmaceutiques ou phytosanitaires. Il en existe principalement trois catégories:
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les herbicides (pour lutter contre les mauvaises herbes),
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les fongicides (pour lutter contre les champignons) et
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les insecticides (pour lutter contre les insectes).
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D’autres produits existent ayant une action sur les rongeurs (rodonticides), sur les escargots et les limaces
(molluscicides)…
Ces intrants chimiques sont des molécules étrangères aux processus biologiques et laissent des résidus dans la nature. Ils ont de réelles conséquences sur la santé des agriculteurs, ainsi que pour les