Culture supérieure ou inférieure
Le 26 juillet 2007, à l'Université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, Monsieur SARKOZY dans un discours relance l’éternel débat sur la primauté d’une culture (occidentale) sur d’autres. Ce débat vieux de plusieurs siècles oppose plusieurs thèses antinomiques. Beaucoup de penseurs et même des décideurs éprouvent le besoin de crier haut et fort que la culture occidentale est la quintessence des cultures et que par conséquent elle domine sur les autres. D’autres s’insurgent contre une telle affirmation, à l’instar de SEKOU TOURE (1er président de GUINEE) qui dit : " Il n'y a pas de culture supérieure ni de culture inférieure. Il n'y a que des cultures plus ou moins humaines selon qu'elles considèrent l'homme comme un vulgaire moyen ".
Le problème principal ici posé est donc l’égalité des races et de leurs modes de vie.
Analyser cette affirmation reviens à montrer les bases de cette « supériorité » d’une culture sur une autre ? Exposer ensuite les conséquences passées et présentes d’une telle affirmation (politique idéologique) et enfin, donner des solutions à une cohabitation des cultures.
La culture est une notion très et très difficile à saisir, mais l’on pourrait la définir en ces termes comme étant un ensemble d’us et coutumes, de mœurs et de valeurs propres à un peuple, une nation. Elle se caractérise donc pas l’attachement à certaines traditions, à un mode vie, une habitude alimentaire etc…
Les tenants de la suprématie d’une culture au détriment des autres se basent sur des bases militaires, économiques, sociales (juridiques, morales, religieuses, artistiques), mais aussi techniques, scientifiques, etc.
Une société aura une culture supérieure si elle accomplie militairement, si elle dispose de moyens de dissuasion et de force aptes à se faire entendre et à