Curitiba
2Bien que plusieurs collectivités locales réparties dans une centaine de pays aient élaboré leur propre Agenda 21 ou pris des engagements à cette fin (ICLEI, 2002), l’engagement de Curitiba semble - dans une certaine mesure - être tombé dans l’oubli. Peu de références directes y sont faites, et pour cause : ce texte a été publié dans un rapport (Association mondiale des grandes métropoles et al., 1992) dont la diffusion a été relativement limitée, et il est pratiquement introuvable sur Internet. Il est ainsi apparu utile de le reproduire en annexe. Il s’agit en fait d’une document qui se distingue des traditionnelles déclarations d’autorités locales, dans lesquelles les signataires constatent d’abord l’existence d’une problématique, demandent aux autres niveaux de gouvernements de faire leur part pour la résoudre et indiquent enfin les efforts qu’ils sont eux-mêmes prêts à consentir.
3L’engagement de Curitiba cherche à aller plus loin. Comme l’indique son préambule, ce document accompagne la Déclaration commune des villes et des autorités localesadoptée à Rio de Janeiro le 15 janvier 1992. Il est fascinant de revoir, avec un peu de recul, tout ce que les signataires – leaders de gouvernements locaux et dirigeants de villes et de régions métropolitaines – s’étaient alors engagés à faire. Sans revenir sur chacun des éléments de cet engagement, il faut à tout le moins souligner qu’il apparaissait clairement que tous les gouvernements locaux