Dc4 le handicap
Définition :
Constitue un handicap […]toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physique, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant.
Estimé à 1.5 million, le nombre de personnes handicapées serait sous évalué.
750 000 personnes bénéficient de l’AAH et 560 000 familles de l’AEEH (allocation éducative pour enfants handicapés).
La question de l’handicap n’a pas toujours suscité l’intérêt des politiques, longtemps, elle a été ignorée ou traitée dans la seule perspective du maintien de l’ordre public.
La prise en charge du handicap relève d’une construction sociale. Celle-ci a évolué de la charité à la solidarité de l’antiquité à nos jours.
Durant l’antiquité, le handicap est signe de mauvais oeuil, les personnes sont soit gardées cachées au sein de leur famille, soit rejetées et laissées à une fin proche.
Le moyen âge les relègue au rang des oubliés, dépendantes de la seule charité. Pas même un terme n’est consacré à la désignation du handicap.
En 1656, l’hôpital général de Paris est crée, suite à la demande de louis XIV. C’est la politique du « grand renfermement », analysée par Michel Foucault. Elle vise el maintien de l’ordre social par le biais d’une politique d’assistanat social : ses outils sont : le contrôle, la correction et l’obligation de travail. Sont alors enfermés tous les gens « hors norme », qu’ils soient handicapés ou non.
Le 19ème siècle va devenir celui de l’exigence de solidarité. Avec la naissance de la psychanalyse, le handicap est mieux accepté dans la société : il faut désormais assurer la paix sociale et plus seulement l’ordre social.
A la fin du 20ème siècle, on travaille sur le lien entre le handicap et la structure sociale. Il s’agit à