De l'éducation des enfants

L’éducation humaniste va s'opposer à l'éducation sophiste, qui est une éducation du moyen-âge ou l'enfant ne s’épanouit pas ou il écoute sans participer , il n'est pas actif. Montaigne veut montrer que c'est grâce à l'éducation que l'individu se construit. Dans une première partie, on nous montre le choix du concepteur humaniste puis le programme de l'éducation humaniste.

I- Le choix

Montaigne utilise la première personne du singulier pour nous montrer sa conception de l’éducation qui commence par le professeur. Pour lui un bon professeur n'est pas forcement quelqu'un de savent mais un individu qui sait comment partager ces connaissances ( L. 22 ). M fait passer l’intelligence avant la science ( L.3). M fait ce choix pour marquer l'opposition avec son éducation (L.5) où l'on perçoit les remarques que fait M aux enseignants de son époque. Le narrateur utilise le pronom personnel «on» pour montrer que le professeur dans lequel il va parler n'est pas unique mais que malheureusement à son époque il représente la norme. On a L.5 criailler, L.11 parler seul.

a) Criailler
L’existence de M avec la répétition du verbe vouloir au conditionnel puis au présent de l'indicatif. M se met à la place de l'élève puisque à la ligne 6 on a « notre rôle ». Il ne s'agit pas de répéter bêtement ce que l'enseignant vient de dire mais de le comprendre, la compréhension de l'élève dépend de la manière dont l'enseignant présente le sujet. On remarque le champs lexical de la curiosité ( L.8-9-10), l'élève est actif, c'est a lui par le cheminement de l'esprit de trouver la solution.

b) Parler seul
Pour Montaigne l'apprentissage passe par un échange, il prend l'exemple de Socrate et son disciple ligne 12. Donc l'enseignant ne se montre pas comme le maître teneur de la connaissance mais par un jeu de question et de réponse fait participer l'élève à ces connaissances. De même, le professeur doit s'adapter au niveau de son élève (L.16-17). M pense qu'il est