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La solidarité est une réciproque fondée sur la cohésion et l’union pour le maintien d’une harmonie sociale. Ceci implique alors une nécessité, une obligation et une justice sociale pour un parfait équilibre de la société. Dans cette logique la question est donc de savoir si « La solidarité peut être un devoir ou si elle peut être sujet de justice sociale » . Ainsi nous essayerons de définir ce que c’est que la solidarité, et montrerons si elle est devoir ou justice. La solidarité est ce sentiment réciproque qui pousse les hommes à s’unir et à agir ensemble pour une meilleure cohésion sociale. La reconnaissance de l’égalité naturelle entre les hommes conduit à considérer que nous avons tous des devoirs envers nos semblables. Les hommes mènent des actes de solidarité et s’accordent des aides mutuelles au sein d’une société. En effet, cette solidarité implique un devoir social, une obligation pour son accomplissement, sans quoi il n’y aura pas de l’ordre dans la société. C’est dans cette circonstance que Emmanuel Kant prône «L’impératif catégorique » ; l’individu est alors contraint de sauver, de porter des aides et de’ participer aux travaux communautaires. Ce devoir moral s’observe mieux dans une société traditionnelle où chaque individu quelques soient les problèmes, a cette volonté de faire ou d’agir pour consolider l’équilibre du lien social. Le principe d’égalité débouche donc sur le principe de fraternité entre les hommes. Autrefois chacun faisait face aux risques de la vie en comptant sur lui-même, sur l’aide de ses proches ou sur la charité, les dons volontaires de certains. Il fallu attendre les lendemains de la seconde guerre mondiale pour que par la démocratie européenne l’on décide d’éviter contre la misère qui œuvre fréquemment la voie aux conflits et aux totalitarismes. La solidarité devient alors un devoir de l’Etat et de chaque citoyen, exemple de la France où la solidarité