Le décrochage scolaire
« Le niveau de décrochage scolaire au Québec se situe aux alentours de 31% au courant de l’année 2009, ce qui implique qu’environ un enfant sur trois finit par abandonner ses études. » Pourquoi le niveau de décrochage scolaire est-il si élevé au Québec? D’après les chercheurs du Centre de Recherche et d’Intervention de la Réussite Scolaire (CRIRES), il y a plusieurs réponses, d’explications, de cas et de phénomènes pour répondre à cette problématique.
Il est important de souligner que la plus grande proportion des décrocheurs se situe au niveau du secondaire. L’environnement où grandissent ses enfants est un facteur important à considérer lorsque nous parlons de décrochages scolaires. Les jeunes qui viennent d’un milieu défavorisé préfèrent aller sur le marché du travail pour soutenir leurs familles ou il s’agit simplement de leur désir. Mais pourquoi désirerait-il décrocher? La responsabilité revient sur le dos de notre société. Nous vivons dans une société de consommation et les jeunes venant de milieu défavorisé, qui désire s’offrir des biens que leurs parents ne peuvent leur offrir, sont, malheureusement, plus tentés d’aller sur le marché du travail. Pour ces jeunes, le salaire minimum leur permet de s’offrir une qualité de vie supérieure et leurs manques de connaissances les piègent. J’entends par piège qu’ils n’ont pas pris connaissance du vrai coût de la vie (loyer, alimentations, etc.). Au stade de leur vie, le salaire minimum est amplement suffisant pour subvenir à leur besoin du moment. Ils ne réalisent malheureusement pas que cela est insuffisant dans le futur. De plus, il est difficile pour un décrocheur de retourner sur les bancs de l’école, souvent par gêne ou par difficulté d’adaptation. Les adolescents qui ont des parents avec un niveau de scolarité très basse ont tendance à se décourager, car ils n’obtiennent pas d’aide ou d’encouragements nécessaires au sein du milieu familial. De plus, la mentalité de ces jeunes