Democratie et souverainete
Ces 2 textes posent la question (Rousseau, Montesquieu) du mode d’exercice de la souveraineté.
Le 1er texte de Rousseau est extrait du contrat social publié en 1762 et le 2nd de Montesquieu est extrait de l’esprit des lois publié en 1748.
Ces 2 auteurs ont vécu pendant le siècle des lumières, ils ont donc une vision démocratique de la souveraineté.
Une vision qui suit la théorie théocratique du pouvoir selon laquelle le pouvoir vient de dieu. Dorénavant la souveraineté est considérée comme appartenant au peuple. Néanmoins, les 2 auteurs ont une vision différente du mode d’exercice de cette souveraineté.
Rousseau pour sa part est favorable à une démocratie directe tandis que Montesquieu plaide en faveur d’un système représentatif.
Au travers de l’étude de textes de ces 2 auteurs, on va étudier 2 modes d’exercice de la souveraineté.
1ère partie : Rousseau et la démocratie directe
Selon Rousseau, la souveraineté ne peut être représenté puisqu’elle consiste en la volonté générale qui selon lui ne se représente pas (A).
Pour différentes raisons, Rousseau va s’opposé à la représentation de la souveraineté, cette dernière ne pouvant s’exercer que dans le cadre d’une démocratie directe, laquelle connaît néanmoins des inconvénients (B).
A. la justification de la démocratie directe: le peuple seul détenteur de la souveraineté
Rousseau est le défenseur de la souveraineté populaire (souveraineté dont le titulaire est le peuple entendu comme étant la totalité des citoyens).
Le peuple est donc seul détenteur de la souveraineté et à ce titre, il est le seul habilité à l’exercer.
Suivant la conception que l’on se fait de la souveraineté, un régime politique particulier y sera rattaché.
Dans le cas de Rousseau, s’agissant de la souveraineté populaire, le régime politique qui correspond sera la démocratie directe.
À la base de la société se trouve selon Rousseau le pacte social, chaque individu est à la fois homme individuel