Descartes - discours de la méthode (3ème)

610 mots 3 pages
Descartes, Discours de la Méthode (1637), IIIème partie.

Le thème de ce maxime de Descartes est le bonheur.
Son enjeu est de se rendre content, c'est-à-dire dans un état de pleine satisfaction car tous ses désirs seraient accomplis.
Mais on est heureux quand on a tout ce que l'on désire ou quand on n'est privé de rien et que rien ne nous manque. En revanche, on ne peut pas s'empêcher d'être malheureux quand on désire des choses qu'on ne peut pas avoir parce qu'elles sont impossibles à obtenir. Alors, ici, il se demande s'il vaut mieux changer ses désirs ou l'ordre du monde ?

Il dit que pour être heureux, il vaut mieux se maîtriser sois-même « se vaincre » (l.1) que chercher à maîtriser le cours des choses et leurs circonstances. Pour ça, il faut limiter ses désirs aux choses qu'il est en son pouvoir d’acquérir . Il faut donc accorder ses désirs à ce qu’on peut faire et non pas ses désirs à ce qui peut arriver, qui n’est pas en notre pouvoir comme l'enchaînement des événements ou l'ordre du monde qu'il définit par « la fortune » (l.2).

Alors, il défend le fait qu'il faut maîtriser les choses qui ne dépendent pas de nous, les accepter telles qu'elles sont et ainsi ne désirer que les choses qui dépendent de nous : (l.6) ceci seul me semblait être suffisant pour m'empêcher de rien désirer à l'avenir que je n’acquisse. Dans cette phrase, il dit bien que seules les choses auxquelles on pense peuvent nous attirer et nous rendre véritablement heureux. De plus il ajoute : « notre volonté ne se portant naturellement à désirer que les choses que notre entendement lui représente » pour montrer que c'est seulement ce que notre tête pense par elle-même et ce que notre intelligence produit qui forge notre volonté. Cette maîtrise des désirs permet alors d'être plus heureux.

Il dit aussi qu'il est difficile de faire la différence entre les biens dont on peut se plaindre qu’ils nous manquent et ceux que nous n’avons pas parce qu’on n’a pas à les avoir. Par exemple

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