3) Gouverner autrement :

1. On peut dire du mode de gouvernance de l’entreprise Chèque Déjeuner qu’il est participatif car c’est l’ensemble des « salariés-sociétaires » qui élit les membres du Conseil d’Administration, ils sont donc des « acteurs » incontournables. Par ailleurs, la gouvernance du groupe est assurée par le Conseil d’Administration et le Comité d’orientation stratégique du groupe (COSG). De plus quelle que soit la quantité du capital détenu, chaque coopérateur ne dispose que d’une seule voix lors de l’assemblée générale de l’entreprise ainsi qu’à chaque étape du développement de Chèque Déjeuner. C’est donc un modèle de gouvernance partenarial car les actionnaires peuvent exercer leur-contre-pouvoir en utilisant leur droit de vote pour contrôler les dirigeants lors des assemblées générales.

2. Le mode de gouvernance du groupe Chèque Déjeuner est original par rapport aux autres car ses salariés coopérateurs y sont associés majoritaires de l’entreprise car ils détiennent au moins 51 % du capital et 65 % des droits de votes. C’est le statut unique « SCOP » ( = Société Coopérative de production) qui permet à tous les salariés de l’entreprise Chèque Déjeuner d’être associés majoritaires au capital de l’entreprise. Ce statut fait de tous les salariés, de la secrétaire au PDG, des actionnaires à parts égales. De plus les orientations stratégiques du groupe Chèque Déjeuner sont prises de manières participatives, et intègrent les axes de réflexions issus des différentes instances.

Dammann Frères :

1. La décision qui est à l’origine du conflit entre le dirigeant de l’entreprise et ses salariés est le déménagement de l’entreprise d’Orgeval (situé dans les Yvelines) dont les locaux étaient devenus trop petits (9 000 m²) et trop coûteux, à Dreux (situé en Eure-et-Loir) dans des locaux en parfait état, plus grand (25 000 m²) et pour un coût identique à ceux d’Orgeval.

2. Les éléments de négociations que le dirigeant avait prévus pour emporter l’adhésion