Diagnostic prénatal
De nombreuses question se posent autour du test prénatal. Sur-médicalisation de la grossesse ? Interdiction du handicap ? Risques, responsabilité ? Tendance à l'eugénisme ? Informer, c'est condamner ?
I Un progrès scientifique.
1°) Définition.
Le diagnostic pré-natal est un diagnostic porté, avant la naissance de l'enfant, sur l'embryon ou le fœtus humain in utero (c'est à dire à l'intérieur de l'utérus). Ce dernier cherche a déceler des anomalies morphologiques, génétiques ou chromosomiques ou les risques du développement d'une maladie future. Ce diagnostic est apparu dès les années 70. Grâce au test prénatal et selon la gravité de la maladie détectée, on peut décider :
D'une surveillance médicale du fœtus pendant la grossesse ou de l'enfant après la naissance.
D'une intervention sur le fœtus afin de soigner la maladie
D'une interruption de la grossesse
Sa fonction initiale est de préparer l’accouchement. Par exemple, le diagnostic permet d'opérer à la naissance en cas d'anomalies. Mais aujourd'hui, il évolue vers un dépistage généralisé et massivement pratiqué. Sa fonction tend aujourd'hui à se réduire à proposer un avortement « thérapeutique », une IMG (Interruption Médicale de Grossesse) en cas d'anomalie suspectée du fœtus.
2°) Modes de diagnostics.
Il existe deux types de méthodes pour le diagnostic :
• Les méthodes non invasives ( c'est à dire sans risques pour la santé de la mère et de l'enfant)
1. Échographie : sonde placée sur le ventre de la femme. Les ondes émises par la sonde permettent de retranscrire l'image des mouvements du fœtus. Elle permet de détecter des anomalies internes (malformations cardiaque ou rénales) ou externe (malformations des membres) et de surveiller le bon développement du fœtus. 60 % des avortement IMG sont décidés après l’examen échographique.
2. Embryoscopie