Discours sur le colonialisme
XXème siècle
Introduction :
Si l’humanisme débute au XVIème siècle, il traverse les époques et les nations. Il souhaite un monde de justice et d’égalité. Au
XXème siècle, est entre autre, le siècle de la lutte des minorités pour l’obtention de leur droit.
En 1950, Aimé Césaire fait paraitre un essai qui s’intitule
Discours sur le colonialisme. C’est un pamphlet dans lequel l’auteur dénonce le colonialisme et critique violemment la position de la classe bourgeoise ainsi que l’impérialisme européen. De plus, il défend les droits des colonisés mais son message reste tout de même universel et touche toutes les cultures.
Nous allons donc voir, dans un premier temps, la création d’un réquisitoire contre le colonialisme. Puis nous étudierons une prophétie doublée d’un discours universel.
Plan :
I.
Un réquisitoire contre le colonialisme
A. L’affirmation des défauts de la civilisation européenne.
Anaphore « Une civilisation qui ».
Utilisation du présent de vérité général.
Champs lexicaux de la dépréciation « incapable »,
« impuissante » et « indéfendable » (l.12, 17, 21) ainsi que celui du crime « tuer », « torturer », « esclavage », « emprisonner »
(l.31, 33, 34).
L’énonciation des deux problèmes majeurs qui sont le prolétariat et le colonialisme.
B. Un acte d’accusation.
La métaphore filée du tribunal (l.9-20).
L’allégorie de l’Europe le juges (l.9-20).
Champ lexical du judiciaire « à la barre », « justifier »,
« indéfendable », « incriminent », « acte d’accusation » et
« juges » (l.15, 16, 17, 26, 28, 29, 32).
Hyperbole (l.30, 31)
II.
Une prophétie doublée d’un discours universel.
A. Annonce de la fin d’une civilisation.
Champ lexical de la maladie « décadente », « atteinte » et
« moribonde » (l.3, 6, 8).
« Une civilisation » article indéfini règle générale.
Annonce de changements « aujourd’hui », « désormais »
(l.27, 35).
Syllogisme final avec l’utilisation de