Discours
Depuis toujours, l'être humain a ses qualités et ses défauts. Certains, il y a longtemps, ont nommé les vices originels les « Sept Péchés Capitaux ». Moi, j'appelle ça des « marques d'humanité ». On a tous en nous la paresse, l'avarice, la gourmandise, l'envie, la luxure, l'orgueil, et la colère, surtout la colère, mais chacun à un degré plus ou moins élevé. Ces marques d'humanité ne sont pas nécessairement héréditaires, elles sont là, c'est tout.
Certaines personnes parviennent à les contrôler, ou à les canaliser pour s'en servir correctement, mais parfois, elles se transforment en pulsions incontrôlables et sont plus puissantes que la Raison.
Freud l'a dit : « les passions instinctives sont plus fortes que les intérêts rationnels ». Les hommes (les femmes aussi) agiront d'abord pour eux-mêmes avant d'agir pour les autres. Et ils ne feront jamais rien qui risquerait de leur faire du tort. J'ai lu quelque part « qu'il est dix fois plus long de se reconstruire que de s'écrouler ». C'est vrai.
Mais peut-être devrions-nous tenter quelque chose pour limiter cette agressivité humaine, parce que, je ne sais pas vous, mais moi, je n'ai aucune envie de me retrouver dans une arène, à me battre pour ma vie.
Alors comment faire ? Comment réduire l'influence de ces pulsions ? Oui, les Hommes ont instauré des lois, des règles, des frontières, puisque, d'après John Suart Mill « la liberté des uns s'arrête là ou commence celle des autres ». En voyant à quel point nos prisons sont remplies, on pourrait penser que ce système fonctionne. Mais les dangers causés par l'agressivité sont toujours là, ils y seront toujours. Le danger est comme une hydre : coupez-lui une tête, il en repoussera deux. C'est à nous de maitriser nos peurs. Le mot