disertation sur le président de la vème république, chef de l'exécutif
Mamadou Kaira SOW
Groupe B 33
Travaux Dirigés en Droit Constitutionnel
Sujet : le président de la Vème République, chef de l’exécutif.
Traité
« Il nous parait nécessaire que le chef de l’Etat en soit un, c’est-à-dire qu’il lui appartienne d’assurer au-dessus des partis le fonctionnement régulier des institutions et de faire valoir, au milieu des contingences politiques, les intérêts permanents de la nation » (discours d’Epinal septembre 1946). Ainsi, le général de Gaulle, au regard des expériences de juin 1940 et de mai 1958, souhaite-t-il doter la France d’un chef capable d’incarner la puissance de l’Etat et de constituer un recours en cas de crise grave qui menacerait les institutions et les libertés. La réduction de la fonction du chef de l’Etat en une simple représentation et de figuration officielle sous les III et IV République a été identifiée comme le principal mal à bannir. C’est ainsi, le constituant de 1958, entend en revanche, faire de celui-ci, « la clef de voûte des institutions » (M. Debré). Pour cela, tout le titre II de la Constitution de 1958 est consacré à son mode d’élection et à ses pouvoirs. Le qualificatif « chef de l’exécutif » donné au président de la Vème République n’est pas fortuit. En effet, l’article 19 de la Constitution de 1958 dispose que « les actes du Président de la République autres que ceux prévus aux articles 8(al.1), 11 12, 16, 18, 54, 56 et 61 sont contresignés par le Premier ministre et, le cas échéant, par les ministres responsables ». Il ressort clairement de cet article d’une part, en règle générale, tous les actes que le président de la République est amené à prendre dans l’exercice de ses fonctions sont soumis à un contreseing