Dissert. partielle sur la charge de l'orignal épormyable
2. Antithèse : Mycroft Mixeudem semble ne pas être une victime par d'autres moments. 2.1 Il pourrait ne pas écouter les autres personnages. 2.2 Il est imposant, c'est le plus gros personnage de la pièce.
3. Synthèse : Mycroft Mixeudem est beaucoup plus victime que maître. 3.1 Il meurt à la suite d'un violent épisode de torture mentale et physique.
En 1936, Maurice Duplessis devient premier ministre du Québec. Avec lui viendra les valeurs traditionnelles, anti-syndicalistes et par dessus tout, un soutient incommensurable envers l'Église. S'en suivra une période d'environ 20 ans, appelée « Grande Noirceur », caractérisée par la censure, par les mentalités conservatrices et par dessus tout, une infériorité francophone dans tous les sphères des marchés économiques, politiques et sociaux. Vers la fin des années 40, des intellectuels et des artistes vont vouloir sortir des sentiers battus avec leur idéologie de contestations en cosignant le refus global, écrit par Paul-Emile Borduas. Un des signataires fut Claude Gauvreau, qui écrivit « La charge de l'orignal épormyable » en 1956, critique de la situation des québécois. Le personnage principal de cette pièce, Mycroft Mixeudem, est perçu comme une victime tout au long de la pièce malgré quelques épisodes où on pourrait le croire maître de lui-même.
Tout d'abord, Mycroft apparaît souvent comme une victime car il semble être le seul à travailler dans cet endroit où tous sont pris, ou du moins, c'est le seul dont le travail est mentionné. Au tout début de la pièce, Mycroft dit qu'il va chercher l'eau, et il le fera à maintes reprises plus tard. Si l'on prend en compte que Mycroft représente le québécois francophone moyen du temps de la Grande Noirceur, on peut voir