dissert symbolisme
Le poème «chanson d’automne» de Paul Verlaine est un poème qui parait relativement simple avec son aspect de chanson qui traite de l’automne, mais qui est au fond très riche en ce qui concerne la dépression et la fatalité de celui qui l’a écrit le poème. La saison, dans cette œuvre, sert de prétexte à la mélancolie du poète. Un sentiment de fatalité peut être relevé tout au long de l’œuvre qui suggère déjà le drame que sera l’existence de Verlaine. La première strophe donne le ton de mélancolie, avec la métaphore « les sanglots longs des violons de l’automne». Cette métaphore rapproche les sanglots longs des violons au bruit du vent d’automne. On mentionne dans les vers suivants que ce dernier vient léser mornement l’auteur. C’est-à-dire que l’automne plombe Verlaine dans un ennui qui le tue à petit feu. Dans la troisième strophe, l’auteur affiche une fatalité certaine face à son destin. On assiste à une disparition du poète dans le paysage lors des vers 13-14-15 « et je m’en vais au vent mauvais qui m’emporte». En étant emporté par le vent, le poète est métaphoriquement emporté par le temps. De plus, la personnification «vent mauvais» fait du vent une entité puissante et malveillante auquel le poète ne peut échapper. Cette conception vient renforcer son image de poète maudit destiné à un malheur certain. Confronté à son sort, Paul Verlaine vient ensuite conclure sa résignation face à la fuite du temps avec la comparaison «pareil à la feuille morte» où il fait de lui-même une feuille sans vie, emportée par le temps, par l’automne. Il disparaît donc dans le paysage, emporté par le vent, il s’abandonne à la nature, à son destin.
Émile Nelligan dans son poème «Soirs d’hiver» utilise la nature non pour ________ mais comme une alliée pour exprimer sa mélancolie, sa tristesse et la fatalité