Ce corpus regroupe 6 extraits de 5 recueils de poèmes différents : un de Les Orientales d'HUGO, un de Les Fleurs du Mal de Baudelaire, 2 de Poèmes saturniens de Verlaine et un de Innocentines de R. de Obaldia. Le 1er texte est extrait de Les Orientales et s'appelle « Les Djinns ». Il a été écrit en 1830 par Victor Hugo. Le texte 2 est extrait de Les Fleurs du Mal, Spleen et Idéal et s'appelle « Harmonie du Soir ».Il a été écrit par Baudelaire en 1857. Le texte 3 est extrait de Poèmes Saturniens, Eaux-fortes et s'appelle « Croquis parisien ». Le texte 4 est extrait lui aussi de Poèmes Saturniens mais lui de Paysages tristes, ils ont donc été écrits en même temps et par le même auteur Verlaine. Le texte 4 s'appelle « Soleils couchants ».Le texte 4 est extrait de Jadis et Naguère et s'appelle « Art poétique ». Il a été écrit en 1874, lui aussi par Verlaine. Enfin, le texte 6 est extrait de Innocentines et s'appelle « Le plus beau vers de la langue française ». Il a été écrit en 1969 par R. de Obaldia. Nous allons maintenant démontrer en quoi les textes 5 et 6 aident-ils à comprendre et à apprécier les textes 1,2,3 et 4.Le texte 1 est une suite de strophes de 8 vers en Crescendo/decrescendo. Hugo raconte la peur qu'il ressent lorsqu'il entend les Djinns, des esprits invisibles, qui font un vacarme selon lui. La forme donne l'effet du poème : plus les Djinns approchent, plus les vers sont grands et plus il y a de syllabe, mais aussi les exclamations sont de plus en plus présente, notamment vers la strophe 8 où le bruit est, d'après Hugo, le plus fort. A partit de la strophe 9, les Djinns sont passés et le bruit diminue. A la strophe 15, il n'y a plus un bruit, les vers sont revenus à 2 syllabes.Le texte 2 contient 4 quatrains, formés par 4 alexandrins chacun. Le dernier vers d'une strophe se retrouve à l'avant de la strophe suivante et le deuxième se retrouve au premier de la strophe suivante. Cette structure donne un certain rythme au poème, comme il l'indique.