Dissertation de littérature comparée sur "la locandiera" de goldoni, "minna von barnhelm" de lessing et "le triomphe de l'amour" de marivaux

3160 mots 13 pages
Eschyle disait : « C'est une loi : souffrir pour comprendre. ». Telles sont les paroles d'un homme qui a vu la véritable souffrance ou qui a souffert et qui a réalisé que la souffrance permettait de voir la réalité en face, de répondre à certaines questions et donc d'avancer dans la vie, tout comme la plupart des personnages des trois comédies étudiées, notamment le Comte, le Marquis, le Chevalier et Fabrice dans La Locandiera de Goldoni, Tellheim dans Minna von Barnhelm de Lessing, et Léontine, Hermocrate et Agis dans Le Triomphe de l'Amour de Marivaux. Mais le dénouement se devant d'être heureux dans une comédie, la souffrance de toute la pièce ne peut persister. Il s'agit donc de comprendre que « la comédie n'évite pas les souffrances également infligées et reçues par les personnages ; mais [que] le dénouement vient traditionnellement y mettre un terme. ». Ce qui nous amène donc à nous demander dans quelle mesure la présence de la souffrance dans une comédie est importante. Et nous verrons qu'un minimum de souffrance est primordial dans une comédie pour respecter la règle de la vraisemblance, et que la comédie nous touche et nous plaît car le rire et la réflexion passent par la présence de cette souffrance qui, d'ailleurs, crée un point commun avec la tragédie bien que le dénouement de la comédie diffère de celui du genre tragique.

En premier lieu, la souffrance tient une place importante dans une comédie, car, la souffrance faisant partie de la vie, le défi de la vraisemblance dans la pièce est tenu. Et cette souffrance peut se manifester soit chez un ou plusieurs personnage(s) par l'égoïsme d'un seul personnage, soit chez un personnage seulement à cause d'un combat intérieur.

Effectivement, chacun d'entre nous, à un moment donné, a des gestes ou des paroles qui feront souffrir les personnes à qui ils sont adressés ; certaines fois, nous pouvons même le savoir avant, et pourtant nous les faisons ou disons ; nous provoquons donc une souffrance chez

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