Dissertation en philosophie
1621 mots
7 pages
Dans l’attitude naturelle de l’être humain, notre perception est télécommandée par notre pensée. Nos désirs, nos préoccupations, le harcèlement des choses à faire, des rendez-vous urgents, le train-train des habitudes, la répétition des mêmes actions chaque jour s’accommodent d’une simple reconnaissance. Par reconnaissance, je veux dire retrouver ce que nous cherchons, en anticipant par avance ce à quoi nous devons nous tenir. La perception habituelle porte des œillères de nos attentes et l’anticipation de notre mémoire. Notre principal souci, c’est d’y confirmer la cohérence de notre représentation actuelle, en tissant par la pensée les fragments du monde que nous percevons. Dans la vie de tous les jours, les gens ont tendance à faire des contradictions de ce qui est réel et ce qui est apparent. Par exemple, quand je regarde par la fenêtre la lune, de ma connaissance, je serais en mesure de distinguer sa grandeur réelle et sa grandeur apparente. Cependant, on peut se demander si la réalité, surtout la réalité sensible peut être différencié. QUESTION : Au fond, est-ce possible de distinguer le réel de l’apparent? THÈSE : Il n’est pas possible de distinguer le réel de l’apparent.
CONCEPTUALISATION : Lorsqu’il est question de réalité, il s’agit de faire référence à ce que l’esprit se représente comme tel, par opposition à l’illusion, au rêve ou à l’apparence. C’est le caractère de ce qui a une existence concrète. La réalité sensible est une réponse spontanée à la question de savoir ce qui correspond à la réalité : ce qui est perçu par les sens, donc ce que l’on voit, ce que l’on touche, ce que l’on sent ou ce que l’on entend. À l’inverse, l'apparence sensible est une forme d'illusion, une forme d'imperfection de l'archétype parfait. Le rêve est la satisfaction d'un désir. L’imagination est la faculté de former des images, de se représenter des objets absents, de combiner des images, de se représenter des images ne correspondant à rien de donné.
PROBLÉMATISATION :