Tout d’abord, selon la théorie de Machiavel, l’homme est réticent aux changements et aux difficultés puisqu’il est sceptique et désir conserver sa vie routinière. En effet, il favorisera le chemin le plus facile celui déjà éclairé puisqu’il est fondamentalement hostile envers les difficultés. Lors du référendum, voter <<oui>> signifiait prendre des risques. Il est donc évident pour Machiavel que la majorité des Québécois ont préféré ne pas créer de bouleversement politique et ne pas demander un mandat. Considérant qu’établir un nouveau pouvoir représentait de grandes complications, un avenir incertain pour le Québec et de longues négociations politiques, la nature de l’homme le pousse à ne pas choisir cette voie puisque selon la théorie, il ne désire pas compliquer les choses s’il ne ressent pas l’obligation de suivre le Parti Québécois pour un référendum. D’ailleurs, les partisans du parti de Pierre-Eliott Trudeau ne voyaient pas la nécessité de changer la situation du Québec, car la province possédait déjà un certain pouvoir socio-économique dans le Canada, car le coût de la vie au pays était l’un des plus bas dans le monde. En se basant sur la théorie, c’est dans la nature de l’homme de chercher constamment à conserver son état de confort, il est donc sans aucun doute que voter contre le référendum était la seule option envisageable. Comme l’indiquait Machiavel, c’est par la peur du changement et le besoin dans la nature de l’être humain de rester dans une vie plus routinière pour conserver un état de confort, que la majorité des votes des Québécois étaient contre la demande de négociation pour la séparation de la province.

De plus, Machiavel accuse l’être humain d’être égoïste et avare. Ainsi, l’homme fera toujours le choix de prioriser ses propres intérêts même si cela signifie de ne pas tenir compte de la morale puisque dans sa nature l’homme est égocentrique. En tant qu’être naturellement avare, l’homme ne choisira jamais la voie qui risque