Premièrement, Vieux Os aime son pays natal. Celui-ci montre qu’il est attaché au monde Haïtien, à la page 113, alors qu’il est assis sur un banc en train de réfléchir. Il affirme : « Je n’ai pas souvent rêvé de partir, contrairement à la plupart de mes copains. Je suis ici. Je vis ici. S’il le faut, je mourrai ici. » Vieux Os fait donc référence au fait qu’il est différent de ses amis et qu’il aime Haïti. Aussi, l’enchainement de ces trois phrases courtes « Je suis ici. », « Je vis ici. » et «…Je mourrai ici. », crée un effet d’accumulation ce qui amplifie l’attachement de Vieux Os à sa terre natal. Vieux Os indique clairement qu’il est établi dans ce pays, qu’il y a vécu 23 ans et que s’il le faut, il va y laisser sa peau comme son ami Gasner. Deuxièmement, encore à la page 113, Vieux Os dit : « Je dirais plutôt que c’est ici que je suis né, c’est ici que j’ai connu l’amour pour la première fois, c’est ici que vivent ma mère et mes tantes, et c’est ici que vient de mourir mon meilleur ami. » Encore une fois, une accumulation est produite par la série d’éléments énumérés un à la suite de l’autre. Ces grands moments très importants, sa naissance, son premier amour, ses rencontres avec sa famille et la mort de Gasner mettent l’emphase sur le fait que sa vie est encrée en Haïti et qu’il ne souhaite pas son exil. Il ne veut pas quitter son monde et se retrouver à devoir recommencer sa vie à zéro, seul. Bref, Vieux Os est attaché à son pays et aimerait mieux rester là que de devoir le quitter et se retrouver sans repères.

Cependant, Vieux Os n’aime pas son pays qui comporte beaucoup de danger. Il affirme cela à la page 113 : « Non, je ne veux mourir nulle part, encore moins dans mon pays de malheur où la mort nous frappe si jeunes et de manière si violente. Je ne suis pas assez nationaliste pour souhaiter mourir dans cette saloperie de pays… » Dans cet extrait, un champ lexical apparait sous la forme du mal, tels les mots : « mourir », « malheur », « mort », «