Pascal Quignard est l'auteur du roman " Tous les matins du monde" publié en 1991. Il racontera de façon anachronique la visite de Sainte Colombe et de son disciple Marin Marais chez le peintre Baugin. Cette visite sera l'une des seule fois où Marin Marais accompagnera son maître hors de son jardin. Cependant nous verrons qu'elle importante Quignard apporte au passage de la visite chez ce fameux peintre Baugin.

Même si ce récit se base sur la musique, P.Quignard apportera beaucoup de références à la peinture, on peut le voir plus précisément dans le film avec tous ces tableaux. Pour répondre à cette question nous allons développer et analyser ce passage. Baugin était l'une des seules personne que Sainte Colombe (qui était le personne principal de ce livre), appelait son "ami". Cet artiste était surtout connu pour ses vanités et natures mortes dont 2 tableaux célèbres qui figureront au Chapitre XII. Cette visite à Paris sera l'occasion de transmettre la musique d'un maître à son élève. Sainte Colombe a pour vision de la musique d'être un art capable de transformer quelque chose de simple en mélodie. Tel que le son que produisait l'enfant qui urinait en creusant la neige. ( le détaché des ornements, une descente chromatique. p.63) Sa raison de visite était de récupérer sa toile > empreinté par Baugin pour en tirer une copie. Cette toile était très important pour lui, elle fixait cet instant où son épouse décédée lui rendait visite. C'était sa façon à lui d'immortaliser ce moment, en quelque sorte. Les gaufrettes représentaient dans le roman, un verre à pied, des petites patisseries jaunes disposées sur une assiette en étain et une bouteille de vin. Tout ceci sur une table dans un coin auprès du coffre à musique où son épouse s'asseyait en l'écoutant jouer de sa viole. En rentrant dans l'atelier de Baugin, il était occupé à peindre une table, un verre à moitié de vin rouge, un luth couché, un cahier de musique, une bourse