Divergence
On a vu dans le chapitre précédent qu’il existait dans les océans des zones de création de croûte. Les plaques situées de part et d’autre des dorsales s’éloignent l’une de l’autre.
Problèmes :
Comment fonctionne une dorsale ? quelles sont les conséquences géologiques de son fonctionnement ?
Le fonctionnement d’une dorsale
A. Les phénomènes tectoniques liés aux dorsales
1. Observation de la dorsale Atlantique
La dorsale Atlantique correspond à un large bombement. On trouve dans l’axe de la dorsale une zone d’effondrement : le rift.
De part et d’autre de ce rift se trouvent des failles normales, caractéristiques d’une zone d’extension.
Problème :
La dorsale étudiée se trouve sous l’eau, ce qui rend les observations difficiles. Il faut trouver une zone où se produisent les mêmes phénomènes, mais située en zone émergée.
2. Observation de la région des Afars
La région des Afars, située à l’entrée de la Mer Rouge, est une zone dans laquelle naît une dorsale océanique.
On observe dans la région un bombement, avec un amincissement de la lithosphère et une remontée de l’asthénosphère. Des séismes, des failles normales sont la preuve d’une extension. On a un effondrement central qui donne naissance à un rift continental.
Les coulées basaltiques sont les premiers signes de l’apparition de la croûte océanique.
La morphologie, la présence de séismes et les failles normales qui structurent les dorsales océaniques attestent de mouvements en extension.
On vient de voir qu’il existe au niveau de la dorsale des épanchements basaltiques. On sait pourtant qu’il n’existe pas de couche liquide avant le noyau. Quelle est donc l’origine de ce magma ?
B. Les phénomènes magmatiques liés aux dorsales
1. Les roches de la croûte océanique
La lithosphère océanique est formée d’une succession de couches. On trouve de bas en haut :