DM DE SES
Travail préparatoire (10 points)

1. Il s’agit d’un processus qui vise à uniformaliser et homogénéiser les modes de vie de la population. Nous pouvons alors voir cette moyennisation de la société française en trois points. Premièrement, en évoquant la structure sociale : lorsqu’on regarde les effectifs des Professions et Catégories Socioprofessionnelles, il y a une hausse des professions intermédiaires et des cadres supérieurs et une baisse des ouvriers et employés peu qualifiés. Deuxièmement, nous pouvons constater, toujours à l’aide du document 1, que le niveau de vie change : il y a une hausse des revenus et une hausse du pouvoir d’achat des ménages les plus modestes, ce qui engendre alors une hausse du niveau de vie de ces derniers et qui leur permet une consommation de masse. Puis, pour finir, le mode de vie et les pratiques sociales changent aussi : il y a une évolution de la structure de la consommation des PCS au bas de la hiérarchie sociale et une diffusion des biens d’équipement, suivi par une hausse de la scolarité, de disparition de rituels et une certaine uniformisation des pratiques sociales.

2. ((Valeur d’arrivée – Valeur de départ) / Valeur de départ) x 100 (( 42 - 21 ) / 21 ) x 100 = hausse de 100%
En 2002, parmi les Français ayant un sentiment d’appartenance à une classe sociale, 42 % ont le sentiment d’appartenir à la classe moyenne contre 21% en 1966, soit un sentiment d’appartenance à la classe moyenne qui a été multiplié par 2, autrement dit : ayant connu une hausse de 100%.

3. Dans l’ensemble, il y a un déclin du sentiment d’appartenance à une classe sociale car en 1966, sur 100 personnes ayant répondu au sondage, 61 ressentaient un sentiment d’appartenance à une classe sociale, d’après la Société Française d’Enquête par Sondage, bien que ce sentiment était important. Alors qu’en 2002, seul 55% des personnes ayant répondu au sondage se sentaient