L’agro-industrie ou les méthodes d’agriculture intensive ont des conséquences négatives sur l’environnement :
Pollution des sols
L’emploi des pesticides, mais aussi l’épandage des boues d’épuration riches en métaux lourds tend à anéantir la vie qui se développe dans les sols. Les pluies acides, gorgées d’acides nitrique et sulfurique, lessivent le calcium du sol. Or le calcium est l’un des constituants les plus importants du sol car il rend la structure plus meuble et plus stable, favorisant ainsi la perméabilité à l’eau et à l’air, le travail du sol, la pénétration des racines.
Pollution des nappes phréatiques
Les grandes quantités de lisier génèrent nitrates et phosphates qui aboutissent dans les nappes ou dans les rivières, entraînant l’asphyxie de celles-ci par la prolifération d’algues.
Atteintes à la biodiversité
L’emploi de pesticides et herbicides, la suppression des haies et des jachères florales ont un impact sur la disparition des insectes utiles. Plusieurs études ont ainsi mis en évidence, par exemple, la vulnérabilité des carabes (insectes coléoptères) aux produits chimiques dont l’utilisation peut parfois éliminer jusqu’à 35% des peuplements.
La disparition des artisans et des agriculteurs
La concurrence de l’agriculture industrielle est absolument intenable pour les méthodes traditionnelles. Ainsi, entre 1980 et 2003, la Belgique a perdu vingt-trois mille exploitations agricoles ! Les agriculteurs qui subsistent sont ravalés au rang de simples techniciens agricoles, juste bon à suivre à la lettre les instructions de tel ou tel lobby agro-industriel. Leurs revenus dépendent plus des primes qui leur sont allouées que de la vente de leur production.
Source : Nature et