Dominique wolton - il faut sauver la communication (résumé)
En moins de 100 ans, ont été inventés et démocratisés, un grand nombre de moyens de communication (téléphone, radio, presse pour le grand public, …) créant ainsi un bouleversement parmi les conditions d’échange et de relation, réduisant les distances. Les informations (sons, données, images, …) font le tour du monde en un rien de temps et presque tout le monde peut y avoir accès. On a pensé que ces changements apporteraient un peu de paix mais ce n’est pas parce qu’à l’étranger, l’autre est devenu plus visible que la communication et que la compréhension mutuelle ont été améliorées. Les progrès n’empêchent pas certaines barbaries. La communication nous lance un défi aujourd’hui : chercher à comprendre à comprendre des valeurs telles que les relations d’ouverture, la démocratie peuvent s’imposer (ou non) face aux techniques omniprésentes. La communication, c’est préserver sa dimension humaniste. L’important ne sont pas les techniques mais plutôt la capacité de relier des outils de plus en plus performants à des valeurs démocratiques.
La communication = triangle infernal (selon l’auteur). Elle paraît triomphante mais elle est fragile. Pourquoi accepter les contradictions de la démocratie et non celles de la communication ? Car il s’agit de l’activité la plus quotidienne, la plus banale et la plus exigeante qu’il soit. Pas de communication sans respect de l’autre et considérer l’autre comme son égal, c’est difficile, surtout lorsqu’on ne se comprend pas.
Introduction :
La communication est la recherche d’une relation et du partage avec l’autre. Elle traverse toutes les activités. Elle est symbole de liberté, de démocratie, de consommation, d’ouverture, d’émancipation, bref de toute modernité. Le téléphone mobile symbolise parfaitement cette révolution de la communication où l’autre est sans cesse présent.
Communiquer = s’exprimer, service public de la vie. Chose essentielle : savoir si l’autre est intéressé par ce que je dis.
Ne pas