Dossier de stratégie d'entreprise: cas daimler-chrysler
Les synergies recherchées sont : - la recherche et développement - les achats auprès des fournisseurs - l’assemblage (avoir des plateformes communes) - la livraison des véhicules
c) Les obstacles.
Les deux groupes se situent sur des créneaux différents, ils ont des positionnements opposés (qualité médiocre versus haut de gamme, d’où grande difficulté d’avoir des fournisseurs communs).
De même, pour la recherche et développement, les chercheurs sont essentiels pour Mercedes, alors qu’il faut plutôt des designers chez Chrysler.
Les obstacles géographiques : pas de siège unique et difficultés de se rendre d’un pays à l’autre donc de favoriser les synergies et les échanges entre les employés.
Il y a également l’obstacle de la langue : chez Chrysler, un seul cadre parle allemand.
d) Les attentes et craintes.
L’attente principale est la réduction des coûts grâce au regroupement de la fonction achats. Il y a aussi la volonté de conserver deux marques bien distinctes mais d’avoir un seul et même groupe avec une culture unique : « One company, one vision ».
Concernant les craintes, chacun a peur que sa culture disparaisse, que sa culture soit détruite, qu’il perde ses avantages acquis et son emploi. Il y a la peur d’une rupture de l’égalité entre les deux compagnies : craintes des employés de Chrysler de se faire bouffer par Daimler.
2) Le verrouillage et la mise en marche.
a) Quelles visions veut-on donner de la fusion ?
On cherche la fusion de deux compagnies dans une culture unique. Les entreprises gardent leur marque propre. En revanche, elles veulent une seule compagnie pour montrer que la fusion apportera des synergies, des économies de coûts.
b) Les procédures et les systèmes de gestion.
Les systèmes de gestion doivent rester tels qu’ils sont pour le moment. Les procédures sont séparées et