Droit et morale
Celse jurisconsulte du début du 3e siècle donne sa définition du droit « Jus est ars boni et aequi » le droit est l’art du bon et de l‘équitable, par ailleurs nous pouvons prendre en compte les préceptes du droit que les romains dont le droit été fait par l’ordre religieux nous ont fait parvenir qui été de « vivre honnêtement , de ne faire de tort a personne et de rendre a chacun son droit […] à partir d’une connaissance des réalités humaines et divines » .Nous observons dans cette définition ainsi que dans ces préceptes un lien entre le droit , la morale et la religion ce qui intéresse notre sujet . De nos jours le droit est définit comme étant l’ensemble des règles qui régissent la conduite des hommes en société et comme étant avant tout un phénomène sociale née de la seule activité humaine. D’autre part la morale quant à elle est définit comme étant la science de la distinction du bien et du mal qui permet de dicter une conduite conforme au bien, dans ce sens elle se rapproche assez fortement du droit naturel. Enfin la religion est définit comme l'ensemble des croyances, sentiments, dogmes et pratiques qui définissent les rapports de l'être humain avec le sacré ou la divinité. Il existe donc pour l’homme d’autres impératifs que ceux du droit. La difficulté consiste alors à discerner ce qui sépare les règles proprement juridiques de ces autres règles. Pendant longtemps dans les droits archaïques ou encore dans les droit orientaux tel que le droit japonais ou chinois , les règles juridiques , morales et religieuses étaient confondues. Aujourd’hui ces différentes règles se sont dissociés mais leur coexistence et leur histoire à certains moments commune rendent leurs frontières parfois fragiles. Ainsi il est intéressant de se demander si le droit se distingue de la morale et de la religion ou s‘il dépend de celles-ci ? Pour répondre à cette question nous verrons dans un premier temps que théoriquement