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Analyse de texte : Un barrage contre le pacifique. (Marguerite Duras)

Le passage décrit un quartier riche dans lequel vit la population coloniale. L’endroit est décrit comme un lieu extraordinaire où la propreté y règne. Chaque détaille de la rue est soigneusement entretenue. Le narrateur à travers cette description y fait une critique de cette société.
Questions : 1. Relevez les antithèses et l’ironie contenue dans le passage.
Antithèses : « des parterres de fleurs faisaient du haut quartier un bordel magique ». Malgré la beauté du quartier, il est qualifié de bordel. Il est décrit comme un lieu où le désordre règne. Le mot « bordel » peut aussi désigner indirectement les « blancs ».
Ironie :
Présence d’ironie dans la phrase « d’une impeccable propreté » exagération pour parler de la propreté de la ville.
« Les blancs aussi était très propre […] ils apprenaient à se baigner tous les jours comme on fait des petits enfants », la phrase « tous les jours » accentue le comportement exagérés des « blancs » qui semble obséder par la propreté. « Plus blanc que jamais, baignés, neuf, siestant à l’ombre de leur villa». Les blancs ne travaillent pas. Il passe leur journée à se reposer et prendre du bon temps.
« Arrosées plusieurs fois par jour, vertes, fleuries, ces rues étaient aussi bien entretenues que les allées d’un immense jardin » Accumulations d’actions. Rythme qui semble répétitif à cause de la phrase « plusieurs fois par jours ». Critique du comportement excessif car on accorde une importance aux rues qui sont aussi bien entretenues que des jardins. La disposition de chaque plantes, chaque objet semble réfléchie. Rien n’est placé au hasard.
« Pour marquer la mesure surhumaine de la démarche blanche » Critique de la population coloniale car les colons sont considérés comme des personnages surhumains, sortant de l’ordinaire. Ils sont presque comparables à des dieux. De plus, ils vivent en hauteur ce qui est une marque de supériorité par