Introduction

Dans la société, l’homme manifeste un besoin de vivre en communauté que dans le but de satisfaire sa perpétuelle quête de bien-être afin de mieux supporter le poids de l’existence. D’autre en plus, les divers entités humaines qui constituent le tissus social1 sont toutes aussi différentes l’une de l’autre, encore leur faudrait il, pour pouvoir cohabiter, la meilleure théorie qui répond le mieux au désir de vivre ensemble. Ainsi, de cette nécessité de formule efficace, découle de nombreuses doctrines politiques sociales, et économiques. Parmi ces courants sociaux, qui dans la mesure de leurs limites tentent d’assouvir les exigences sociales croissant à un rythme extraordinaire, on va se fixer sur la démocratie. Ce système politique auquel la société moderne s’attache fortement et tient tant à préserver se fonde sur la recherche de manière prioritaire de « l’égalité réelle 2». En effet, cette égalité repose sur le respect de la liberté de tous et de toutes, ce qui implique que chacun doit se soumettre aux modes de vie commune afin d’éviter de porter atteinte à la liberté que chacun(e) exerce dans sa sphère privée, c’est la qu’intervient la laïcité.
En ce qui nous concerne, notre travail consiste justement à établir s’il y a lieu le rapport entre la démocratie et la laïcité. Compte tenu des diverses définitions de ces deux concepts, l’on se demanderait s’il peut exister un écart quelconque entre eux, et cette doute suscite des interrogations qui sont les suivantes :
-Est-ce que la démocratie peut exister sans une quelconque forme de laïcité, si l’on se réfère à son essence qu’est la liberté des citoyens ?
-Entre la démocratie et la laïcité, n’y a-t-il pas plutôt une sorte de dépendance, de complémentarité, une inclusion même ?
Pour cerner ces questionnements, il nous faut les dépasser par une autre interrogation qui va beaucoup plus loin, une question embrassant l’étendue de notre problématique, notre sujet en tant que tel, qui se