economie 1
Rapport de l’OCDE – De l’eau pour tous (2010)
Expériences de participation du secteur privé
Depuis une vingtaine d’années, de nombreux pays ont associé le secteur privé à la gestion et au développement des infrastructures de l’eau, considérant qu’il s’agissait là d’un moyen d’améliorer le fonctionnement de compagnies publiques souvent peu performantes et/ou de mobiliser les capitaux nécessaires à l’investissement. Cependant, le résultat n’a pas toujours été à la hauteur des attentes. En particulier, la forte augmentation des investissements privés qui avait été espérée n’a pas été au rendez-vous.
Les difficultés rencontrées dans le passé dans le cadre de la participation du secteur privé étaient souvent liées à une mauvaise gestion des risques, à un climat peu propice aux investissements et à un manque de capacités des pays hôtes bien plus qu’aux projets eux-mêmes. Ces expériences ont fait ressortir l’organisation complexe du secteur de l’eau et sa solvabilité limitée, ainsi que les risques auxquels doivent faire face les investisseurs potentiels. Ce sont là des facteurs qui compromettent un financement durable de la fourniture des services d’eau, quel que soit le statut des opérateurs de l’eau.
Aujourd’hui, le centre d’intérêt s’est déplacé et on s’attache davantage à identifier les conditions qui permettent une fourniture sûre, efficiente, abordable et durable des services de l’eau par les opérateurs tant publics que privés. En l’occurrence, cela passe par l’amélioration de la gestion des risques et de la solvabilité du secteur de l’eau. Dans cette optique, il est primordial de promouvoir une plus grande efficacité opérationnelle et de réduire ce faisant les besoins d’investissement. Cet aspect est particulièrement important pour les opérateurs publics, qui dominent et continueront de dominer dans un avenir prévisible la fourniture de services de l’eau. Le partenariat des opérateurs d’eau, qui a été lancé