Ecrit d'invention, dernier jour d'un condamné
Sujet: A l'âge adulte, Marie la fille du condamné écrit une lettre au président du tribunal qui a prononcé la sentence contre son père. En variant les arguments et les registres, elle dénonce la peine de mort.
Président du Tribunal 23 rue de la Justice
67260 Sarre-Union
Objet: Dénonce de la peine de mort
Sarre-Union le 9 Novembre 1849
Monsieur le Président du tribunal,
Je vous écris, aujourd'hui non pas seulement pour vous faire part de ma colère envers vous mais principalement pour parler de la peine de mort.
Depuis l'exécution de mon père, j'ai décidé de me lancer dans un combat car maintenant je sais ce que certaines familles ont ressentis lorsque l'un de ces membres a été exécuté, de la tristesse et de la colère.
Nous sommes au XIXe siècle, il faut que notre société avance, qu'on abolisse les méthodes du passé car aujourd'hui, on dispose d'autres moyens pour punir ceux qui doivent être punis de manière digne.
Nous avons besoin d'une justice juste et non d'une justice meurtrière. C'est sur ces mots que je vais tenter de vous convaincre que la peine de mort n'est pas une solution pour punir les coupables.
La peine de mort est une sentence inhumaine. Lorsque la Justice prononce la peine de mort envers une personnes, elle donne la date d'exécution qui est une véritable torture psychologique. Le coupable compte les années, les mois, les jours, les heures, les minutes, et les secondes qui lui reste à vivre jusqu'au moment fatidique.
C'est une véritable torture entre l'attente très longue dans le couloir de la mort et l'exécution, pour le coupable les dernières minutes à vivre paraissent interminable.
En effet, en plus d'être inhumaine, elle est illogique, d'une part la vengeance n'apporte aucun apaisement, les faites qui ont été commis ne peuvent être réparé et d'autre part, on tue précisément un assassin parce qu'il ne faut pas tuer. C'est ici qu'il y a une contradiction fondamentale.
Je traduis