Eglise et république (1870-1914)

3201 mots 13 pages
Dissertation d’Histoire

La République et l’Eglise (1889-1914)

Entre 1789 et 1889, un siècle s’est écoulé et avec lui nombre d’évènements, de régimes, de coups d’Etat, et de mesures politiques concernant la religion et sa place dans la société se sont succédés. La Révolution française de 1789 compte parmi ses héritages la reconsidération de place du religieux, de l’institution religieuse et de la foi dans les sociétés démocratiques que les Lumières ont imaginées. Pour tenter de définir cette place, pléthore de mesures plus ou moins équilibrées ont été prises : la spoliation des biens du clergé par Robespierre sous « La Terreur », le Concordat de 1801 qui allège l’influence du Saint Siège sur l’Eglise de France, la restauration de la monarchie qui consacre à nouveau la religion catholique religion officielle de la France, ou les mesures promouvant la laïcité dès 1879 : chacune de ces décisions ont esquissé un rôle pour la religion, souvent trop faible si l’on en croit l’Eglise. Dès lors, et pour longtemps, cette même religion organisée dans une institution ecclésiastique unie et puissante, s’est crue la victime de la Révolution et de son héritage laïque qu’elle considère comme étant profondément anti religieux. De fait, les Républicains sont en 1889 et cent ans après la Révolution considérés par une grande partie du clergé et des croyants comme les ennemis directs de leur foi, et des valeurs qu’ils portent. Cependant, la République s’enracinant progressivement dès les années 1870 en France, un certain nombre de catholiques s’engagent dans la voie d’une reconsidération de ce modèle politique français dans lequel l’exécutif bénéficie d’un mandat concédé par le peuple, et sans monarque ; renonçant donc à une tradition millénaire d’un pouvoir hérité directement de Dieu. Ainsi, il est observable dès 1889 que les rapports entre la République et l’Eglise en France évoluent considérablement, jusqu’en 1914. Dans quelle mesure le spirituel et le temporel,

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