En quoi ces descriptions participent-elles a la construction du personnage. le realisme : maupassant et zola

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Ces extraits d’une vie de Guy de Maupassant, et de l’assommoir de Zola s’inscrivent tous deux dans le courant réaliste, propre au XIX eme siècle. Zola, nous montre la ville de paris par les yeux de Gervaise personnage parisien triste dans l’attente désespérée de son mari qui avait découché pour la première fois. Guy de Maupassant présente la désillusion de Jeanne, face au futur ennuyeux qu’entraine le mariage. Nous allons étudier la question suivante : Quelle sont les fonctions de ces descriptions dans la construction du personnage du roman ?
Tout d’abord la description du paysage reflète l’état d’esprit et les sentiments des personnages au moment de la description. Zola et Maupassant utilisent la focalisation interne. Ainsi le lecteur semble voir la scène à travers les yeux des personnages romanesques Jeanne et Gervaise.

Dans l’assommoir, Paris est présentée comme une ville morne, sale, lugubre. L’auteur nous donne à voir le paysage a travers les sens de Gervaise : l’odorat « puanteur », puis la vue « regardait à droite » « apercevait » « levait les yeux » et enfin l’ouïe « les cris ».
Chaque détail rappelle sa peur de la mort de son mari. Tout d’abord, le champ lexical de la mort omniprésent dans les éléments de paris « mort sanglante » « tablier sanglant » « massacré » « odeur fauve » « cris d’assassinés » « troué de coup de couteau » fait transparaitre le cauchemar macabre dont Gervaise est victime, ce qu’elle redoute : celui de retrouver son maris mort. Son regarde s’attarde d’ailleurs sur des éléments renvoyant a la mort ; « l’hôpital de Lariboisière » par exemple< ;

Cette ville est délabrée à l’image de l’hôtel de ville décrit a travers les yeux de Gervaise. Le champ lexical de la dégradation, de la vétusté : « masure » « pourrie » « lettre jaune » « moisissure du plâtre » « humidité » « ordures », présent à la fois dans la description de la rue et dans celle de la façade de l’hôtel, est à l’image de la vision de cette femme. En effet

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