Enfance: „on dirait des gens transportés dans un pays inconnu“
„On dirait des gens transportés dans un pays inconnu“
Introduction
Voilà le troisième extrait d’Enfance, un livre autobiographique de Nathalie Sarraute. Sarraute est une écrivaine francaise d’origine russe du Xxe siècle. Elle s’intéressait au Nouveau Roman, une nouvelle forme de genre romanesque. Notre extrait parle de problème de l’utilisation des mots de l’auteur. Il s’agit d’une réflèxion de Sarraute. Nous allons analyser ce texte en trois parties. Tout d’abord nous présenterons la problématique des personnages, ensuite nous parlerons du rôle des mots.
Maintenant je passe à la lecture…
1.Les personnages
a)la présence des personnages
-quatres personnages apparaissent dans le texte:
-le jeune homme (l.7) qui est pâle, aux cheveux blonds, qui se trouve près d’une fenêtre (l.8)
-la princesse géorgienne (=gruzínská) (l.11), port des vêtements de luxe (l.12 „une toque de velours rouge, „un long voile blanc“)
-le cavalier djiguite (l.13), qui port des armes (l.14), vêtements de guerre (l.13 „tunique noire“)
-la sorcière (l.26), vieille, avec les cheveux gris (l.26 „mèches grises“), qui est capable de prédire l’avenir
-il y a encore d’autres personnages, mais on ne les connaît pas (l.27 „autres encore qui se présentent..“)
b)Leur relation avec la narratrice
-la narratrice ne les connaît pas, même si elle les a créés
-elle s’exprime de manière négative (l.7 „je ne connais pas du tout..“, l.11 „je n’ai jamais été“, l.21 „Je ne me sens pas très bien auprès d’eux“, „Ils m’intimident“)
-elle fait des efforts (l.14 „Je m’efforce de les rattraper“, l.29 „Je me tends vers eux“, l.30 „Je m’efforce de m’approcher“)
-les personnages sont inattrapable, ils sont l.31 „rigides et lisses, glacés“, l.33 „leurs surfaces glissantes miroitent, scintillent“
-l’impossibilité de les prendre et de les utiliser (l.32 „J’ai beau essayer, il n’y a rien à faire, ils restent toujours pareils“)
-cette relation est assez difficile à comprendre, de