INTRODUCTION
Contexte

Le mot enseignement est défini, comme une action, une manière d'enseigner, de transmettre des connaissances [www.larosse.fr]. C’est aussi selon Pauwels « apprendre à savoir ; à savoir faire ; à faire savoir » [lestroismonde.fr/éducation-formation]. Sur le plan institutionnel ; il correspond à la divulgation de connaissances variées relevant de plusieurs domaines de la vie en société et tendant à assurer à l’individu, une voie d’insertion dans l’univers professionnel. L’enseignement se trouve donc au cœur du processus existentiel, car il se reçoit et se dispense toute la vie. Il s’agit donc d’un procédé d’élévation de l’individu de son épanouissement personnel et social.
Cet enseignement institutionnel trouve son cadre naturel d’expression dans le concept d’école et à un niveau beaucoup plus relevé, les universités.
Ce concept d’enseignement repose sur une exigence fondamentale : celle de sa prise en charge. En effet, une préoccupation reste constante : comment enseigner de manière à réaliser les objectifs visés ? Autrement dit, quelle méthode d’enseignement faut-il appliquer ? Les éléments de réponse à cette préoccupation ont donné lieu à divers travaux de recherches visant à déterminer la meilleure technique didactique.
Par ailleurs, la mission première de l’enseignement au sein d`une faculté se décline en 3 volets (2Lucie Brazeau – La montagne « Evaluer l’éthique de l’enseignement, des enseignants : comment ? Pédagogie médicale- Novembre 2006- Volume7-Numero4) : l`instruction (acquérir des savoirs validés) ; la qualification (en vue d’assumer une tache professionnelle de confiance) et la socialisation (développer le médecin au regard de son inscription dans la communauté qu’il dessert). C’est dans cette perspective que les enseignements sont dispenses au sein des facultés de médecine. A terme, c’est la compétence médicale de ceux qui constituent le produit de ces unités qui est recherche pour un exercice efficient de la médecine.