Epicure-lettre à ménécée
Dans cette lettre, et plus précisément ce passage, le thème principal est la figure du sage. On peut alors se poser la question : En quoi la sagesse nous conduirait-elle au bonheur ?
La thèse d’Epicure est telle que pour lui, si on veut atteindre le bonheur, nous devons comprendre comment le sage vit et essayer de faire comme lui, car celui-ci a trouvé comment être heureux.
Dans un premier temps nous verrons comment est représentée la force du sage. Après avoir répondu à cela, nous analyserons en quoi la sagesse est la base du bonheur.
Le passage de la figure du sage se situe à la fin de cette lettre. Après avoir parlé de la crainte de la mort, de la crainte des dieux, de la classification des désirs, du calcul de nos plaisirs, de l’examen de l’indépendance vis-à-vis de la fortune ainsi que l’examen de la prudence. Epicure propose maintenant une nouvelle méthode simple pour atteindre le bonheur. Ce passage se situe avant l’examen de la philosophie comme médiation.
La force du sage n’est pas concentrée que dans un seul domaine. En effet, le sage se veut non craintif des dieux alors que les hommes à l’époque l’étaient, tout comme la mort. De plus la force du sage est telle que celui-ci sait faire la différence entre les désirs vains et les désirs nécessaires tout comme les plaisirs qui nous font souffrir et ceux qui nous procurent du bonheur. Les quatre composants du tetrapharmakos forment une petite conclusion aux arguments développés précédemment.
Le sage sait ce qu’est réellement le hasard. De plus Epicure dit que la force du sage est qu’il préfère croire en Dieu que les physiciens car on ne sait jamais si ils ont vraiment raison et Dieu est l’être le plus supérieur au