Essay sur le don
Le chapitre 3 se présente de façon suivante :- I Droit personnel et droit réel (droit romain très ancien) -II Droit indou classique -III Le droit germanique (Le gage et le don) Droit chinois
Dans ce chapitre Mauss nous fait voyager auprès des peuples qui bordent le Pacifique (Rome, l’Inde et la Germanie) en s’intéressant au fait, ou plutôt au droit qui nous oblige de rendre le don qui nous a été fait. Il distingue alors deux sortes de droits : les droits réels et les droits personnels, c’est-à-dire les personnes opposées aux choses. Dans la première partie « Droit personnel et droit réel », il étudie le droit romain le nexum, qui était une forme de garantie entre un débiteur et son créancier, dans le but d’avancer l’idée que le don est une forme de contrat entre le donateur et le donataire, liés par la chose donné. Il l’explique en affirmant que la chose reste encore en partie, un moment, dans les mains du premier propriétaire ; « elle lui reste liée et elle lie l’actuel possesseur jusqu’à ce que celui-ci soit dégagé par l’exécution du contrat, c’est-à- dire, par la tradition compensatoire de la chose, du prix ou service qui liera à son tour le premier contractant. » C’est donc un cercle sans fin, le don se renouvelle sans cesse entre les mêmes individus. Mais pour que le contrat du don se fasse, il faut que le donataire voie son intérêt à accepter la chose (« qu’il peut rendre, compenser, livret le prix »). Par ailleurs, si l’un des deux individus rompt le contrat cela entraine de graves conséquences : par exemple si nous ne