Etude de marche
(Naf 2008 rév.2 : 96.02A, Naf 2003 Rév.1 : 93.0D)
LE MARCHE
Deuxième secteur de l’artisanat en nombre d'entreprises, le secteur de la coiffure est confronté à une quasi-stagnation de son chiffre d'affaires en valeur et à une baisse de son chiffre d'affaires en volume. Sur le plan structurel, le secteur poursuit sa concentration au profit des réseaux sous enseigne qui poursuivent leur politique de maillage territorial. Il existe toutefois des disparités entre les professionnels. Les indépendants isolés souffrent d’une image de marque vieillissante face aux réseaux sous enseigne. Le succès des réseaux repose sur leur capacité à s’adapter à l’évolution des modes de consommation qui touche aujourd'hui la coiffure. En outre, leur capacité d'investissement leur permet de moderniser leurs salons, de proposer des prestations plus techniques (politique de formation) ainsi que des espaces de soins et de détente qui intègrent toute une gamme de prestations à forte valeur ajoutée : massages, maquillages, soins,… Cette évolution tend à stimuler la vente de produits de coiffage et de soins dont le potentiel reste très élevé puisque seulement 12% d’entre eux sont vendus en salons contre 75% dans la grande distribution.
Tendances :
Les indépendants du secteur exercent dans des conditions de plus en plus difficiles : les pressions concurrentielles devraient s'accroître. Le chiffre d'affaires en volume du secteur poursuivra sa tendance baissière. Les réseaux sous enseigne semblent les mieux placés pour compenser cette baisse par des revalorisations tarifaires rendues possibles par le développement de prestations techniques, d'offres de soins complémentaires...
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Les organisations professionnelles militent depuis des années pour l'application d'un taux de TVA à 5,5%.
L'organisation du marché :
- Les salons