SCARABOTTO
Grégory
T°S
PHILOSOPHIE
« QUE PUIS-JE CONNAÎTRE ? »

« Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien, tandis que les autres croient savoir ce qu’ils ne savent pas. » Socrate. Mais alors que puis-je connaître ? Puis-je vraiment me connaître moi-même ? Aux premiers abords la réponse à cette question est très simple. Beaucoup de personnes répondrons à celle-ci sur un point de vue identitaire, c'est-à-dire leur nom, leur prénom, leur âge etc.. Néanmoins la connaissance de soi ne se résume pas uniquement à l’identité. Quelles sont donc les barrières et /ou des limites à la connaissance de soi ?
Dans un premier temps l’étude des différents moyens qui peuvent permettre à un individu d’atteindre la connaissance de soi, puis celle des barrières à cette connaissance et enfin les limites de celle-ci, tenterons de répondre à ses questions.

Tout d’abord, la conscience est un concept binaire ; soit l’individu est conscient, soit il l’est pas. Il existe 3 types de conscience, une conscience qui relie le sujet au monde extérieur via les sens que nous appellerons conscience perceptive. Une conscience morale qui dicte les rapports avec autrui et enfin une conscience réflexive qui, au contraire de la conscience perceptive, isole le sujet du monde extérieur. Or il est nécessaire d’avoir conscience d’exister pour pouvoir se connaitre, donc sans conscience pas de connaissance de soi-même. C’est la conscience réflexive qui permet au sujet de prendre conscience du « Je » et donc de soi-même. Le sujet peut alors être amené à se poser des questions sur lui-même, dont celle-ci : « Qui suis-je ? ».
La conscience perceptive donne via la vue une représentation de l’apparence physique, le sujet peut ainsi conclure : je suis grand, avec des cheveux bruns et des yeux bleus, par exemple. Mais ceci répond plus à la question « Que suis-je ? » plutôt qu’à la question « Qui suis-je ? ».
L’introspection est un bon moyen pour le sujet conscient d’atteindre la connaissance de