Bowlby relie l’attachement au besoin de contacts sociaux. Pour Bowlby l’enfant naît social et se construit au moyen des relations avec les personnes significatives qui l’entourent. Il se sentirait plus ou moins en sécurité dépendant de la façon dont on répond à ses besoins. L’attachement serait un processus instinctif destiné à assurer la survie de l’espèce en maintenant une proximité entre un nourrisson et sa mère. Le but de l’attachement est que l’enfant se sente en sécurité, protégé et confiant. Le bébé a la capacité de former des liens d’attachement avec plusieurs personnes mais va s’attacher en particulier à sa mère et c’est ce qu’il y aura le plus d’influence sur lui.
La conception de l’attachement pour Hubert Montagner est une conception large, qui prend en compte l'ensemble des liens qui s'établissent entre les individus notamment le comportement des parents qui influenceraient les faits et gestes des enfants. L’enfant reproduirait à l’extérieur ce qu’il voit et entend à longueur de journée chez lui. Ce qui prouve que l’enfant transmet son attachement par la reproduction des regards de l’enfant.
La théorie Wallonienne décrit une succession de stades caractérisant à un moment donné du développement de l’enfant, la prédominance de certaines fonctions ou de certains comportements au stade considéré. Ce développement est un processus discontinu. La théorie est constructiviste et dialectique l’enfant se construit dans les différentes composantes de sa personne. Selon le moment de développement où il se trouve, l’enfant a tendance à se tourner vers le monde extérieur, ou au contraire il a tendance à se centrer sur lui même.
Arnold Gesel affirmerait que l’enfant passe par des périodes alternés qui jouerait sur son bien être. Selon l’âge et la croissance de l’enfant il peut évoluer et réussir à s’adapter au monde extérieur selon les aspects moteurs, affectifs, relationnels et cognitifs.
Jean Piaget caractérise le développement de l’enfant par différents