Eviter l’impact

Plusieurs scénarios :

·Explosion nucléaire : Difficilement réalisable, il faudrait faire décoller un vaisseau comportant une charge explosive considérable. De plus, le résultat serait imprévisible et incontrôlable. Des fragments d’astéroïde risqueraient de s’écraser sur Terre malgré tout.

·Un impact : Envoyer un gros engin spatial s’écraser à pleine vitesse sur l’astéroïde pour le dévier, mais il est toujours probable que des fragments importants de l’astéroïde atteignent la Terre.

·Ejecteur de masse : C’est un appareil qui, une fois posé sur l’astéroïde, arrache des fragments pour diminuer son volume et permettre d’accélérer l’astéroïde dans la direction opposée.
Cependant, le coût en énergie est trop important.

·Ablation : Un laser ou un miroir réfléchissant le soleil utilisé pour découper l’astéroïde.
Trop coûteux en carburant.

·Atterrir et pousser : C’est le principe du remorqueur d’astéroïdes. C’est une méthode contrôlable, les difficultés se situant dans l’accrochage à l’astéroïde et le contrôle de sa rotation.

Ce dernier scénario étant le plus probable, il serait intéressant de prévoir son fonctionnement et les résultats qu’il offrirait.

Remorqueur spatial pour astéroïde dangereux

·Le danger est un astéroïde, supposé sphérique de 200m de diamètre, pratiquement homogène, en sidérite, d’une densité de 3000kg/m3. Sa période est de 2 ans, avec un demi grand axe de a=238x106km, l’excentricité est e=0,42.

·La détection du danger s’est faite 16 ans auparavant.

·Son orbite de collision traverse celle de la Terre que nous supposerons d’orbite circulaire.

·L’idée de la manœuvre d’évitement est de faire prendre soit du retard, soit de l’avance au bolide pour qu’il passe à côté de la Terre, à une distance au minimum de un rayon terrestre, disons 6400km.

·La poussée du remorqueur est supposée tangente à l’orbite, ceci pour donner la puissance maximum. Elle sera pratiquée au périgée, pour une efficacité maximale.