Examen
EPEUVE DE FRANÇAIS
ETUDE DU TEXTE ARGUMENTATIF
L’usage des téléphones cellulaires ou « portables » a augmenté à un point tel qu’il est désormais rare d’avoir des élèves qui n’en possèdent pas. Pour un bon nombre d’enseignants, ce phénomène pose plusieurs problèmes dans la salle de classe. Le plagiat, la messagerie texte (SMS) et la vidéo caméra ne sont là que quelques exemples auxquels les enseignants souhaiteraient des solutions radicales. Parmi celles-ci, la plus simple et certainement la moins coûteuse consiste à bannir les portables de nos salles et de nos écoles. Mais est-ce vraiment la meilleure chose à faire devant ce phénomène omniprésent chez nos élèves ?
A notre avis, cette mesure irait en quelque sorte à l’encontre du besoin intrinsèque de l’école de suivre tout courant technologique. De bannir le téléphone cellulaire sans considérer la polyvalence de cet outil est un pas dans la mauvaise direction. C’est pourquoi il faut considérer d’une part le potentiel technologique de cet appareil, d’autre part la dimension organisationnelle de l’outil et, enfin, la dimension environnementale offerte par le portable.
Premièrement, interdire la présence du cellulaire à l’école priverait les élèves d’un outil de travail dont les capacités techniques et pédagogiques sont multiples. On a tendance à vouloir étiqueter à tort le portable comme une source de distraction nuisible à l’apprentissage. Or, les cellulaires qui sont maintenant à notre disposition sont capables de prouesses technologiques qu’on ne peut ignorer, ce que beaucoup de nos élèves ont déjà saisi, et ce, bien malgré leurs enseignants. En fait, les multiples logiciels (programmes informatiques) et l’accès aux ressources innombrables qu’offre Internet font en sorte que ce petit ordinateur de poche peut rendre de précieux services à l’enseignement et aux apprentissages. Avec l’accès à Internet, le cellulaire permet au même