Excipit germinal
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Explication de texte : Excipit de Germinal.
Après l’échec apparent de la grève, la direction de la mine réclame le départ d’Etienne et les mineurs sont contraints de retourner sont contraints de reprendre le travail, avec le sentiment de l’échec. Etienne lui prend la décision de retourner à Paris dans l’espoir de pouvoir travailler dans la fondation d’un syndicat puissant et fort, étant persuadé que la grève aura portée ses
On peut comparer le départ d’Etienne avec son arrivée à Montsou ; en effet on peut constater y constater une opposition. Autant l’arrivée d’Etienne est marquée parle froid, la solitude physique et morale, l’obscurité et la souffrance d’un passé lourd ; autant son départ est marquée par un sentiment de solidarité, de force et de chaleur, d’une ambiance printanière qui se fait ressentir au levé rapide d’un soleil chaleureux.
Dans cet extrait, Zola utilise la focalisation interne, on perçoit le paysage à travers les yeux d’Etienne, l’ensemble de la description est faite par Etienne. Pourtant, à la fin de l’excipit, la scène se passe sous les pieds d’Etienne, il ne voit rien mais imagine la « germination » nouvelle de la résistance dans l’esprit des mineurs. Il revoit « les coups obstinés des rivelaines sous ses pieds ».La description est faite de manière subjective. Cette focalisation interne laisse ensuite la place à la focalisation omnisciente du narrateur qui connait tout : « Maintenant, en plein ciel, le soleil d'avril rayonnait dans sa gloire, échauffant la terre qui enfantait ». Zola utilise le discours indirect libre pour que l’on puisse entendre les paroles d’Etienne : « N’était-ce pas la Maheude (…) par le ronflement du ventilateur ? ».
l'imparfait de l'indicatif indiquent clairement qu'il s'agit d'une transformation