Alice Meyer TS2 28/01/2011

Philosophie

Dans cet extrait, David Hume cherche à définir le « moi », ou plutôt il chercher à démontrer qu’il n’est qu’une fiction et qu’il ne résulte que de la seule somme de nos perceptions et non d’une identité personnelle. Les questions posées par ce texte sont donc : « Qu’est-ce que le moi ? Sous quelle manière se manifeste t-il ? Et existe-t-il vraiment ? » On peut alors diviser ce texte en trois étapes de réflexion, en premier lieu Hume cite la théorie de ses adversaires qui perçoivent le « moi » comme perceptible et identifiable. En deuxième partie, il présente son rapport, sa thèse qu’il tire de l’observation de lui-même : la seule chose qui puisse définir le « moi » c’est mes perceptions et celles-ci sont parfois difficilement saisissables. Enfin, il analyse la situation lorsque les perceptions s’éclipsent ou disparaissent.

Tout d’abord, Hume nous expose la façon d’analyser la notion de « moi » de « certains philosophes ». Il montre d’ailleurs immédiatement son désaccord avec eux en employant le verbe « imaginer », ce qui enlève toute crédibilité à leur thèse qu’il va énoncer. Dans ces premières lignes Hume met en avant leur naïveté et leur croyance aveugle en des fictions trompeuses. On peut facilement percevoir la critique de deux philosophes qui sont Locke, avec la notion d’identité personnelle, et Descartes avec son cogito ergo sum. Ces deux derniers conçoivent le « moi » comme perceptible et identifiable : une substance dont nous avons conscience, par ailleurs, pour Descartes, l’existence du « moi » précède toute connaissance et en est la condition. La thèse des ces philosophes pose l’existence du « moi » comme un fondement, comme une fondation du sujet. Dans cette thèse est présentée l’existence d’une identité et d’une unité du « moi » au cours du temps. Hume parle de « continuité d’existence », pour